Pour que cela fonctionne vraiment en santé-sécurité, pour les meilleurs résultats, c'est-à-dire, le moins d’accidents possible, voire même, zéro accident, il est essentiel que tout le monde dans l’entreprise prenne ses responsabilités. La haute direction doit faire savoir que la SST est une valeur importante. Et elle doit donner les moyens nécessaires pour le prouver (ressources matérielles et humaines, et temps). Les cadres doivent s’impliquer dans chacun des outils de prévention et, surtout, mobiliser leurs travailleurs autour des efforts de prévention. Les travailleurs, quant à eux, doivent adhérer aux règles de sécurité, et même, aller au-delà en faisant preuve d’initiatives sécuritaires. Ces exemples, parmi tant d’autres, de prises de responsabilités en SST à différents niveaux, nous les connaissons tous. Mais est-ce que nous agissons tous de façon responsable? Force est de constater que ce n’est pas toujours le cas!
La haute direction doit faire savoir que la SST est une valeur importante. Et elle doit donner les moyens nécessaires pour le prouver (ressources matérielles et humaines, et temps). Les cadres doivent s’impliquer dans chacun des outils de prévention et, surtout, mobiliser leurs travailleurs autour des efforts de prévention. Les travailleurs, quant à eux, doivent adhérer aux règles de sécurité, et même, aller au-delà en faisant preuve d’initiatives sécuritaires. Ces exemples, parmi tant d’autres, de prises de responsabilités en SST à différents niveaux, nous les connaissons tous. Mais est-ce que nous agissons tous de façon responsable? Force est de constater que ce n’est pas toujours le cas!
Curieusement, quand ça « accroche » en termes de responsabilités en SST dans une entreprise, ce n’est pas dû au fait que les acteurs de chaque niveau hiérarchique n’ont aucune idée des responsabilités qui leur incombent. C’est plus un problème de perception. C’est-à-dire qu’à tous les niveaux dans l’entreprise les gens ont tendance à déterminer que c’est à tel ou tel autre niveau que les réelles responsabilités se trouvent. À leur niveau, ce serait moins important… Un exemple : un dirigeant qui inscrit ses superviseurs dans une formation pour enquêter et analyser les accidents sans toutefois s’assurer que leur charge de travail leur permet de prendre le temps nécessaire afin de bien effectuer le travail d’enquête et d’analyse lorsqu’un accident survient. Un autre exemple : des superviseurs qui sont persuadés que la prévention, c’est surtout l’affaire des travailleurs parce que ce sont eux qui, au final, vont en bénéficier le plus en ne se blessant pas. Un dernier exemple : un groupe de travailleurs qui s’implique très peu en prévention sous prétexte que c’est aux « boss » de s’en occuper, parce que c’est leur entreprise et que la loi les y oblige.
Dans notre cours Formation à la supervision, on voit, bien entendu, les responsabilités du superviseur, mais aussi que la responsabilité doit être partagée en santé-sécurité. À tous les niveaux, on doit mettre l’épaule à la roue. Entre autres, parce que c’est au niveau du « plancher » que se trouvent les risques et les dangers, les règles doivent y être scrupuleusement respectées. L’information doit également provenir des travailleurs dans les cas où des situations anormales sont rencontrées ou pour des pistes d’amélioration. La supervision, quant à elle, en sandwich entre le dirigeant et les travailleurs, doit jouer son rôle de transmetteur dans les deux sens. Elle doit aussi s’investir dans les outils de prévention, montrer l’exemple et encadrer les employés. Le dirigeant, lui, doit démontrer que la SST ce n’est pas que sur du papier, il doit rendre disponibles les ressources financières et humaines, et accorder du temps, en vue d’obtenir une performance dont il sera fier, mais aussi, pour démontrer qu’il a à cœur l’intégrité physique des membres de son personnel.
Si votre personnel ne perçoit pas clairement ses responsabilités en SST, il importe d’agir positivement en ce sens. Consultez notre programmation de formations, chaque niveau hiérarchique peut y trouver son compte.