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Pour éviter les chutes de hauteur : élever sa gestion SST d’un cran!

Planifier le travail en hauteur et viser plus haut... dans ses pratiques sécuritaires!

Par Josette Boulé, CRHA

Très souvent lorsque les pieds d’un travailleur quittent le « plancher des vaches » et se retrouvent entre ciel et terre, il est question de travail en hauteur. Il peut être monté sur un tabouret, une chaise, un escabeau, dans la structure d’un palettier, ou encore sur un toit, en train d’accéder à un trou d’homme, juché devant un édifice pour en laver les vitres ou en inspecter la structure, au sommet de la croix du Mont-Royal ou d’une éolienne. Dans tous ces cas, chaque fois, les risques de chute sont bel et bien présents, mais pas toujours considérés à leur juste valeur! Dans le secteur de la construction, le travail en hauteur fait partie du quotidien depuis toujours, il est devenu coutumier et, pour certains, il ne fait plus peur. Avec le temps, certains travailleurs prétendent que leur expérience les place bien au-dessus de tout danger de chute. Dans les cas d’une hauteur de moins de trois mètres, certains diront : « à quoi bon envisager des mesures de sécurité », « tout le monde sait utiliser un escabeau » et « on ne tombe pas d’une chaise, voyons », « de toute façon, une minute suffira pour ce qu’il y a à faire ». Ce sont des exemples tout à fait réels de mentalités et d’attitudes auxquelles les préventionnistes sont confrontés dans leur quotidien, et qui nécessitent des actions pour éliminer des accidents… évitables!

*Cet article est rédigé dans la nouvelle orthographe.

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