Chantiers de construction… «En fumer du bon», c’est : TOLÉRANCE ZÉRO!
Par Me Maryline Rosan
Rappelons en tout premier lieu que la Loi sur la santé et la sécurité du travail (LSST) a pour objet « l’élimination à la source même des dangers pour la santé, la sécurité et l’intégrité physique des travailleurs » (art. 2, LSST).
En ce qui concerne les risques particuliers rattachés au travail sur un chantier de construction, les inspecteurs de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) portent une attention particulière à quatre types de dangers fréquents. On peut les résumer ainsi :
- danger de chute en hauteur;
- danger d’effondrement;
- danger près des lignes électriques;
- danger pour la santé (exposition aux poussières d’amiante ou de silice).
Pour la Commission, c’est la « tolérance zéro » qui s’applique alors. Il va donc sans dire qu’une infraction qui survient en lien avec ces risques peut entraîner, pour le maître d’œuvre et l’employeur, des constats d’infraction dont les montants peuvent être assez élevés merci!
Alors imaginez si, en plus, l’enquête révèle que le travailleur avait consommé, par exemple, de la marijuana.